Chapelle des pénitents blancs

Cette chapelle fût construite en 1711, elle servit d’oratoire pour les Sœurs de l’Union Chrétienne puis pour les Sœurs de la Croix, jusqu’à la révolution.

Elle fut vendue comme bien national le 1er octobre 1792 ainsi que tous les meubles des 2 communautés.

Après le concordat, MM . Lagorce et Arbellot du Repaire la rachetèrent, pour la compagnie des Pénitents Blancs, qui s’était établie primitivement dans la chapelle St Michel et qu’ils ont dû quitter suite à sa démolition en 1759.

Un décret du 23 janvier 1806 lui donna le titre de chapelle annexe, pour que le culte public y soit exercé sous l’autorité de l’Évêque diocésain.

Restaurée en 1863 avec l’ancienne porte et les pierres de l’ancienne chapelle de Lorette, elle porte le nom de Chapelle des Pénitents Blancs.

Cette chapelle possédait un très beau retable en bois dit de la Sainte Face (MH) qui fût transféré dans des lieux plus sûrs pour sa conservation.

On y trouvait également une petite statue d’une hauteur d’environ 40cm d’une Vierge à l’enfant sauvée des flammes destructrices de la révolution en 1789 par un des membres de la confrérie.

Puis après les tourments de la révolution, replacée dans la chapelle.

L’autel qui se trouve actuellement dans la chapelle des Pénitents Blancs provient de la chapelle de Lorette construite par l’Abbé Mérigot. Celle-ci fut rasée en 1863, on fit transférer tout d’abord l’autel dans la chapelle de l’école St Joseph puis plus tard dans la chapelle des Pénitents Blancs.

La cloche de la chapelle fut fondue en 1766 pour le château des chênes près de Cormerie au sud de Tour.