Le séchoir à peaux

En bas des 104 marches, au pied du rocher fortifié, l’ancien séchoir à peaux d’une tannerie. Son plancher de châtaignier fut utilisé également pour le séchage des galettes de tourbe et de tanin.

Jusqu’au début du XXe siècle, c’est tout un quartier qui vivait au rythme de ses tanneurs, traversant le pont de la pierre en poussant de drôles de chariots pour porter les peaux d’un bâtiment à l’autre. Le soir, les habitants des quartiers anciens descendaient à la rivière autour des cafés. C’était le lieu des fêtes et des rencontres.

Une tannerie, toujours en activité, témoigne encore de cette mémoire ouvrière. Elle pratique le tannage à l’ancienne à l’écorce de chêne, et fournit la haute couture parisienne.